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Le procès du médecin rwandais Sosthène Munyemana, installé en France depuis septembre 1994 et poursuivi pour « génocide », « crimes contre l'humanité », « complicité » et « participation à une entente en vue de la préparation » de ces crimes, se tient depuis ce lundi 13 novembre jusqu'au 22 décembre devant la cour d'assises de Paris. Sosthène Munyemana, gynécologue à Butare, la grande ville du sud du Rwanda [aujourd'hui Huye], a fui son pays à la fin du génocide. Il est l'objet de plaintes en France depuis vingt-huit ans. Il s'agira du septième procès d'un suspect de génocide jugé en France au titre de la compétence universelle. Ce procès revêt un intérêt particulier en raison de la stratégie de défense du médecin qui cherche à y voir [à en faire ?] un « procès politique » [1].