Soustitre
Pour la première fois depuis les accusations dont il a été l'objet, Hubert Védrine revient sur la crise rwandaise. Secrétaire général de l'Élysée au moment des faits, en 1994, il défend l'analyse française de l'époque. Il accepte cependant une part de critique à propos de l'intervention française.
Commentaire
Selon Védrine, « la France était très soulagée du dénouement d'Arusha ». Cela aurait été une folie de remettre en cause ces accords. Il ajoute : « Il est possible que des mercenaires français, ou autres, aient été mêlés à cet attentat ». Il réitère sa lecture raciste de la politique rwandaise : « Les Tutsis ne pouvaient pas prendre le pouvoir dans des conditions normales car ils étaient ultra minoritaires, de 12 à 13 % ». Il répète que Kagame est un Lénine. Il affirme des contre-vérités : Mitterrand n'a pas demandé « aussitôt après » de monter une action internationale, l'OUA n'approuvait pas l'intervention Turquoise. Il prétend qu'il n'y a pas de lien entre la fuite des génocidaires et l'opération Turquoise.