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Mise à jour :
20 août 2025 Anglais

Le FPR semble n'aspirer plus qu'à une chose : soigner sa respectabilité et se démarquer de la politique ethnique du gouvernement vaincu

Fiche Numéro 35315

Numéro
35315
Auteur
Bilalian, Daniel
Auteur
Monier, Éric
Auteur
Maillard, Vincent
Date
12 juillet 1994
Amj
19940712
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
Le FPR semble n'aspirer plus qu'à une chose : soigner sa respectabilité et se démarquer de la politique ethnique du gouvernement vaincu
Soustitre
Le ministre de la Défense, Monsieur Léotard, annonce le début du retrait français fin juillet.
Taille
22874 octets
Nb. pages
3
Source
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
fr
Résumé
- Le ministre de la Défense, Monsieur Léotard, annonce le début du retrait français fin juillet.
- Sur place, dans la capitale Kigali, les habitants s'enhardissent depuis la fin des combats et reviennent peu à peu.
- Depuis huit jours et la chute de la ville, ils n'attendaient que ça : pouvoir enfin rentrer chez eux, quitter cette dizaine de camps provisoires où ils étaient consignés par le Front patriotique rwandais officiellement pour raison de sécurité.
- Gilbert est de ceux-là. Coincé au collège Saint-André, il revient enfin dans sa maison, désertée par sa famille, qui a fui Kigali par peur des miliciens hutu. Gilbert : "Être long avec une figure un peu sophistiquée, ça suffisait pour être massacré".
- Un autre de ces camps, un hôtel de la ville. Ses 1 400 hôtes provisoires sont invités eux aussi à rentrer chez eux. Leurs maisons ont été fouillées, leur quartier sécurisé. Et de toute manière le FPR n'a pas les moyens de les nourrir ici plus longtemps.
- Un FPR qui semble n'aspirer plus qu'à une chose : soigner sa respectabilité et se démarquer de la politique ethnique du gouvernement vaincu. Une confiance toute relative en revanche envers les journalistes un peu trop curieux à leurs yeux.
- Pour le FPR c'est sûr, la guerre n'est pas encore finie tout à fait. Pour la population à Kigali en revanche, la peur des massacres arbitraires s'éloigne enfin.