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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Marine Jacquemin : - « L'avancée des forces FPR à majorité tutsi fait fuir les Hutu qui ont peur maintenant des contre-massacres ». Jean-Pierre Pernaut : - « Donc tout l'monde massacre tout l'monde en fait ? Ça s'tue dans tous les sens ? »

Fiche Numéro 28933

Attention : ce document exprime l'idéologie des auteurs du génocide contre les Tutsi ou se montre tolérant à son égard.

Numéro
28933
Auteur
Pernaut, Jean-Pierre
Date
27 mai 1994
Amj
19940527
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
Marine Jacquemin : - « L'avancée des forces FPR à majorité tutsi fait fuir les Hutu qui ont peur maintenant des contre-massacres ». Jean-Pierre Pernaut : - « Donc tout l'monde massacre tout l'monde en fait ? Ça s'tue dans tous les sens ? »
Taille
23941 octets
Nb. pages
3
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Marine Jacquemin : Il y aurait à peu près 400 à 500 000 morts ! C'est tout à fait possible. Quand on se promène autour des villes que nous avons traversées, il y a des charniers partout !
- Jean-Pierre Pernaut : Partout sur toutes les routes, des milliers de gens qui fuient un peu partout dans tous les sens ?
- Marine Jacquemin : Oui, ils ne savent pas où aller ! Là, actuellement, ce sont les Hutu qui fuient Kigali parce qu'il y a eu tellement de massacres commis par les Hutu que l'avancée des forces FPR à majorité tutsi fait fuir les Hutu qui ont peur maintenant des contre-massacres.
- Jean-Pierre Pernaut : Donc tout le monde massacre tout le monde en fait ? Ça se tue dans tous les sens ?
- Marine Jacquemin : C'est-à-dire que c'est clair, net et précis que les Hutu ont massacré sous l'influence de ces milices. Maintenant côté FPR, les premiers témoignages que nous avons font état également de massacres.
- Jean-Pierre Pernaut : Depuis des années, vous allez dans le monde entier pour TF1. Vous avez déjà vu une telle tension ailleurs ?
- Marine Jacquemin : Non, non. J'ai jamais vu une horreur pareille. Jamais, jamais. On a peur à chaque instant. Même nous, nous avions très peur. Bon il semble que la France soit toujours le pays ami, côté forces gouvernementales. Ce qui nous a évidemment sauvé la vie à chaque barrage. À chaque fois la question se reposait : "Etes-vous Belges ou êtes-vous Français ?". Les armes étaient pointées sur notre ventre et ils étaient prêts à dégainer tout de suite. La chance a voulu que nous soyons Français.