Soustitre
Le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron reconnaissait la responsabilité de l'armée française dans la disparition du mathématicien Maurice Audin, en 1957 à Alger. Mais, deux ans après cette dénonciation d'un « système » qui légitima la torture, l'accès aux dossiers « secrets » reste soumis au bon vouloir de l'administration
Résumé
Deux ans après qu'Emmanuel Macron ait reconnu que le jeune mathématicien Maurice Audin avait été assassiné par des militaires français en juin 1957 à Alger, l'accès aux archives concernant les autres cas de tortures et exécutions extrajudiciaires par l'armée française reste fermé contrairement à la promesse du président. La « frilosité » de l'armée française est invoquée. Une directive du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) interdit l'accès aux dossiers contenant des documents secret défense tant que celui-ci n'est pas levé.