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Mise à jour :
9 septembre 2023 Anglais

Au Rwanda Hutu et Tutsi continuent de s'entretuer : hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, voilà les victimes désignées des tueurs des deux camps

Fiche Numéro 30243

Attention : ce document exprime l'idéologie des auteurs du génocide contre les Tutsi ou se montre tolérant à son égard.

Numéro
30243
Auteur
Roger-Petit, Bruno
Auteur
Harvois, France
Date
25 avril 1994
Amj
19940425
Heure
08:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 8 heures [1:12]
Titre
Au Rwanda Hutu et Tutsi continuent de s'entretuer : hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, voilà les victimes désignées des tueurs des deux camps
Soustitre
À Butare la garde présidentielle hutu a systématiquement massacré les 170 blessés de l'hôpital.
Nom fichier
Taille
4307690 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Tandis qu'au Burundi une tentative de coup d'État aurait échoué ce matin, au pays voisin, au Rwanda, Hutu et Tutsi continuent de s'entretuer : hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, voilà les victimes désignées des tueurs des deux camps.
- Les machettes des Hutu n'épargnent pas les enfants ou alors par hasard : dans ce charnier, une petite fille de 6 ans bouge encore. Elles est blessée au cou et au bras. Elle est Tutsi comme tout ce village des collines de Rebero et de Nyanza près de Kigali.
- Les militaires du gouvernement ont rassemblé les habitants, plusieurs centaines, puis ils ont lancé leurs grenades.
- Hier [24 avril] aussi, à Butare, la seconde ville du Rwanda au sud, la garde présidentielle hutu a systématiquement massacré les 170 blessés de l'hôpital avant de s'attaquer au personnel local de Médecins sans frontières.
- Kigali la capitale est toujours la proie des combats de rue : quiconque y est tutsi risque la mort.
- Au Zaïre voisin le Président zaïrois Mobutu essaie de concilier forces gouvernementales et Front patriotique du Rwanda, le front des rebelles tutsi. Mais le FPR n'est pas venu cette nuit signer le cessez-le-feu conclu samedi [23 avril], officiellement pour des raisons de transport. Et sans sa signature, l'accord ne peut entrer en vigueur.