Soustitre
Le souvenir du financier présumé du génocide, arrêté en France le 16 mai, est vivace dans la mémoire des Rwandais et son empreinte reste visible dans les rues de Kigali.
Résumé
Au Rwanda, le nom de Félicien Kabuga, arrêté le 16 mai près de Paris après plus de vingt ans de cavale, est connu de tous. Inculpé en 1997 par le TPIR, il est accusé d'avoir mis sa fortune au service de l'entreprise génocidaire, notamment en formant et en armant les milices interahamwe, en première ligne dans les tueries. Et si la totalité de ses biens ont été saisis par les autorités après le génocide, les vestiges de son patrimoine sont encore bien visibles dans les rues de Kigali. Pour les rescapés, l'annonce de son arrestation, suivie du feu vert de la justice française à son transfèrement à la justice internationale, a été vécue comme une délivrance, et un premier pas vers une justice longtemps attendue.