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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Au Rwanda tensions politiques, malnutrition et pillages se manifestent dans la Zone humanitaire sûre

Fiche Numéro 30481

Numéro
30481
Auteur
Bromberger, Dominique
Auteur
Baillancourt, Isabelle
Date
9 août 1994
Amj
19940809
Heure
21:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 21 heures
Titre
Au Rwanda tensions politiques, malnutrition et pillages se manifestent dans la Zone humanitaire sûre
Soustitre
Le retrait progressif des soldats de l'opération Turquoise provoque la fuite d'une partie de la population.
Taille
20872 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Au Rwanda tensions politiques, malnutrition et pillages se manifestent dans la Zone humanitaire sûre. Paris a dû préciser que les troupes présentes étaient prêtes à faciliter la venue de membres du nouveau gouvernement rwandais. Mais d'un autre côté, le retrait progressif des soldats de l'opération Turquoise provoque la fuite d'une partie de la population. Et tout cela se fait dans des conditions sanitaires déplorables.
- Les militaires français n'en croient pas leurs yeux : ils découvrent un champ de bataille. Quelques heures auparavant, c'était encore l'unique dispensaire de la région. À Gikongoro, frontière du sanctuaire français, l'insécurité s'accroît alors que l'opération Turquoise touche presqu'à sa fin. Le Sud-Ouest du Rwanda est sous tension.
- La stabilité que les soldats français ont su imposer plusieurs semaines disparaît. La zone humanitaire pourrait devenir une poudrière.
- Exactions commises par des éléments incontrôlés ou vengeance des hommes du nouveau pouvoir, nul ne sait exactement. Une certitude : Kigali ne donne pas assez d'assurances aux réfugiés. Et l'hôpital de Gikongoro accueille depuis plusieurs jours des blessés. Cet homme, qui tentait de rentrer à Kigali, a été blessé par balle. Selon lui, par le FPR.
- À six kilomètres des positions du FPR, la situation reste donc très incertaine, même inquiétante. Nul ne peut à l'heure actuelle savoir si un deuxième exode vers le Zaïre se produira.