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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

François Mitterrand : « Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence ! »

Fiche Numéro 29777

Numéro
29777
Auteur
Chazal, Claire
Auteur
Lapeyre, Arnaud
Date
18 juin 1994
Amj
19940618
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures
Titre
François Mitterrand : « Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence ! »
Soustitre
La France a demandé la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en place une mission humanitaire.
Taille
20447 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- La situation au Rwanda mobilise les autorités françaises. François Mitterrand et Alain Juppé parlent tous deux d'une intervention militaire dans les jours prochains. La France a en effet demandé la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en place une mission humanitaire. Mission qui a été confirmée à l'instant à l'issue d'une réunion qui s'est tenue à Matignon en présence d'Edouard Balladur.
- Les Casques bleus, qui viennent de rendre un dernier hommage à l'un des leurs tué hier [17 juin], ont procédé aujourd'hui à l'évacuation de 300 civils bloqués dans la capitale. Une évacuation difficile en raison des combats à Kigali.
- La France veut intervenir pour assurer la sécurité de ceux qui ont échappé, à ce jour, aux tueries. François Mitterrand : "Il reste des hôpitaux, des églises, quelques lieux, quelques sites où tout n'a pas été massacré. Il y a donc une extrême urgence !".
- Mais cette intervention ne pourrait avoir lieu que dans un cadre précis. Selon François Léotard, ministre de la Défense, "Deux choses sont exclues : c'est d'abord que nous y allions seuls. Et c'est que nous restions longtemps. Deux choses sont nécessaires : c'est que nous obtenions un mandat de la communauté internationale. Et c'est que nous soyons aidés par d'autres pays et notamment par des pays africains".
- Un projet d'intervention condamné par les rebelles du Front patriotique rwandais alors que les combats continuent dans la capitale.