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Mise à jour :
7 août 2023 Anglais

Au cours du mois de juillet, le Zaïre a dû accueillir 1 500 000 réfugiés. Un choc auquel il n'était pas préparé

Fiche Numéro 30468

Numéro
30468
Auteur
Bromberger, Dominique
Auteur
Rybinski, Gauthier
Date
31 juillet 1994
Amj
19940731
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures
Titre
Au cours du mois de juillet, le Zaïre a dû accueillir 1 500 000 réfugiés. Un choc auquel il n'était pas préparé
Soustitre
Le Premier ministre Edouard Balladur a atterri tout à l'heure à Goma. Il va visiter le dispositif de l'opération Turquoise et des camps de réfugiés.
Taille
23182 octets
Nb. pages
2
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Au Rwanda les premiers militaires américains sont arrivés ce matin à Kigali pour aider à remettre en état l'aéroport de la capitale. Il s'agit seulement pour l'instant d'un contingent de 60 soldats.
- Le Premier ministre français Edouard Balladur a atterri tout à l'heure à Goma accompagné des ministres de la Défense, François Léotard, de la Coopération, Michel Roussin, et de l'Action humanitaire, Lucette Michaux-Chevry. Il va visiter le dispositif de l'opération Turquoise et des camps de réfugiés.
- Après le choléra, la dysenterie frappe maintenant ceux-ci et les médecins soulignent que cette maladie est beaucoup plus difficile à soigner. Au cours du mois de juillet, le Zaïre a dû accueillir 1 500 000 réfugiés. Un choc auquel il n'était pas préparé.
- Les réfugiés rwandais qui ont échappé au choléra sont de toute manière passés par le filtre allégeant de l'armée zaïroise. Un réfugié : "Les Zaïrois militaires nous ont ruiné à 100 %. Ils nous volaient tout ce qu'ils pouvaient voler".
- Officiellement, la compassion et l'apitoiement sont de rigueur. Mais à plusieurs endroits l'exaspération est perceptible. Les réfugiés rwandais, pour se chauffer, ont déboisé la ville. Ils ont apporté l'épidémie. Bref, certains ont mal à la grande solidarité africaine.
- Mais pour rentrer, il faut de l'aide. Et certains Zaïrois savent que les Occidentaux, eux aussi, ne sont pas toujours à la hauteur. Un Zaïrois : "Il faut leur assurer la sécurité de rentrer chez eux. C'est tout !".