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Mise à jour :
12 octobre 2023 Anglais

L'ONU tente d'arracher un cessez-le-feu aux forces gouvernementales et aux rebelles du Front patriotique qui font monter les enchères

Fiche Numéro 30187

Numéro
30187
Auteur
Ceylac, Catherine
Auteur
Romedenne, Patrice
Date
16 avril 1994
Amj
19940416
Heure
24:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 24 heures
Titre
L'ONU tente d'arracher un cessez-le-feu aux forces gouvernementales et aux rebelles du Front patriotique qui font monter les enchères
Soustitre
Les 400 Casques bleus belges encore présents au Rwanda s'activent car à tout moment la piste de l'aéroport de Kigali risque d'être détruite.
Taille
20317 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Les combats continuent à Kigali, la capitale rwandaise. L'ONU tente d'arracher un cessez-le-feu aux forces gouvernementales et aux rebelles du Front patriotique qui font monter les enchères. Une guerre des nerfs doublée d'une guerre des rues.
- À Kigali, le cessez-le-feu que les Nations unies tentent d'arracher aux belligérants de la guerre civile n'est qu'un leurre : c'est à l'arme lourde que l'on se dispute le contrôle de l'aéroport.
- Simultanément, dans les rues où patrouillent les derniers soldats belges, les corps qui jonchent le sol témoignent de la violence qui régit les rapports entre Tutsi et Hutu. Les massacres continuent.
- Témoignage d'un prêtre basé à 40 kilomètres de la capitale. Danko Litrick : "Hier [15 avril] à 6 heures et demie, ils ont forcé les portes de l'église, de l'enclos, de notre maison. Ils ont tout enfoncé et ils sont entrés dedans avec bombes, grenades, fusils et après avec les machettes. Et nous avons vu les morts autour de nous !".
- Pressés et priés de quitter les lieux, les 400 Casques bleus belges encore présents au Rwanda s'activent car à tout moment la piste de l'aéroport de Kigali risque d'être détruite, clouant les soldats au sol. "Ils seraient alors pris au piège comme des rats face au sentiment anti-belge qui va croissant". La formule est signée Willy Claes, ministre belge des Affaires étrangères.