Soustitre
Michel Robardey, officier de gendarmerie, séjourne au Rwanda de 1990 à 1993. Conseiller technique de police judiciaire, il a dirigé le programme de formation des officiers de police judiciaire (OPJ). Il a réorganisé le Centre de recherche et de documentation criminelle (CRCD). Il a dirigé la rédaction de l'« Étude sur le terrorisme au Rwanda depuis 1990 » qui accuse sans preuve sérieuse le FPR d'être l'auteur d'attentats terroristes. Il participe aux négociation des accords de paix d'Arusha.
Résumé
A travers ses propos et ses écrits, Michel Robardey apparaît comme un idéologue pénétré des principes de la guerre contre-révolutionnaire. Il tient le même langage que les extrémistes hutu à propos du "peuple majoritaire", des "infiltrés", des "inyenzi" (cafards), ou encore des Tutsi "avides de pouvoir", des "Khmers noirs". Robardey affirme que le génocide était prévisible dès octobre 1990. Il ne montre aucune émotion ni compassion pour les victimes du génocide ni des massacres qui l'ont précédé. Il ne se formalise pas des mÅ“urs de ses alliés qui massacrent leurs prisonniers.