Résumé
Le Président Habyarimana, informé par notre ambassadeur de la décision française de retrait du détachement Noroît au début du mois de décembre, en a accepté le principe tout en insistant pour une bonne coordination avec les Nations Unies. Il a, par contre, vivement critiqué la réduction annoncée de notre volume de coopération militaire, qualifiant cette décision de « contraire aux assurances qui lui auraient été données à Paris ». En réalité, la diminution temporaire de nos effectifs d'assistance militaire ne préjuge en rien du volume futur de notre coopération qui devra être négocié avec le « gouvernement de transition à base élargie », mis en place à la fin du mois de décembre.