Résumé
La thèse de l'ignorance des faits de Bisesero étant devenue intenable, les responsables militaires invoquent désormais l'absence de moyens. Mais le récent témoignage de Guillaume Ancel démontre que les moyens existaient. Aussi, le défaut d'action révélant la véritable nature de l'intervention française, l'épisode d'abandon de Bisesero ne peut dès lors qu'être qualifié de complicité de génocide.