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Mise à jour :
19 septembre 2024 Anglais

La proposition d'Alain Juppé pour une intervention humanitaire de la France et de ses partenaires européens et africains n'a eu pour l'heure que peu d'écho. En attendant, les enfants meurent au Rwanda

Fiche Numéro 3488

Numéro
3488
Auteur
Narcy, Jean-Claude
Auteur
Jacquemin, Marine
Date
16 juin 1994
Amj
19940616
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures [2:41]
Titre
La proposition d'Alain Juppé pour une intervention humanitaire de la France et de ses partenaires européens et africains n'a eu pour l'heure que peu d'écho. En attendant, les enfants meurent au Rwanda
Soustitre
Les forces gouvernementales et les rebelles rwandais ignorent le cessez-le-feu annoncé hier [15 juin] par leur représentant sous les auspices de l'Organisation de l'unité africaine.
Nom fichier
Taille
8695909 octets
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Les combats ont repris ce matin à Kigali. Les forces gouvernementales et les rebelles rwandais ignorent le cessez-le-feu, annoncé hier [15 juin] par leur représentant sous les auspices de l'Organisation de l'unité africaine.
- La proposition d'Alain Juppé pour une intervention humanitaire de la France et de ses partenaires européens et africains n'a eu pour l'heure que peu d'écho.
- En attendant, les enfants meurent au Rwanda. Ceux qui en ont réchappé sont hantés par le souvenir des massacres, inquiets à l'idée que les assassins ne reviennent les chercher.
- Au sommet qui s'est tenu hier [15 juin] à Tunis, l'Afrique s'est dite prête à s'assumer mais n'en a pas les moyens. L'ONU a fini par décider d'envoyer sur la pointe des pieds 5 500 soldats de la paix que le Rwanda attend encore.
- La France serait prête pour une intervention. Mais avec quel mandat, armé ou non ? Si l'intention est tardivement courageuse, même louable, notre pays n'est hélas plus le bienvenu au pays des mille collines.
Commentaire
Ce reportage est un modèle de duplicité avec le pouvoir : la courte déclaration du représentant du FPR n'est pas explicitée ; en revanche on sature le téléspectateur d'images d'enfants atrocement mutilés ou dans le dénuement le plus total pour justifier l'intervention de la France au Rwanda. La journaliste est d'ailleurs consciente de cette manipulation puisqu'elle prend la peine de préciser : « Facile, dirons certains, ces images d'enfants ».