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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Les forces gouvernementales et les rebelles se sont engagés à observer une trêve pendant la venue d'un émissaire du secrétaire général de l'ONU

Fiche Numéro 31325

Numéro
31325
Auteur
Duprat, Florence
Auteur
Bonnant, Romuald
Date
23 mai 1994
Amj
19940523
Heure
07:30:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 7 heures 30 [1:18]
Titre
Les forces gouvernementales et les rebelles se sont engagés à observer une trêve pendant la venue d'un émissaire du secrétaire général de l'ONU
Soustitre
L'aéroport de la Kigali et le camp militaire de Kanombe sont bombardés sans interruption depuis jeudi [19 mai] par les rebelles.
Taille
4431182 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Après des semaines d'horreur, peut-être l'espoir d'une accalmie au Rwanda : les forces gouvernementales et les rebelles se sont engagés à observer une trêve de deux jours.
- Les seuls épargnés par les rebelles du Front patriotique rwandais : ces adolescents et une femme qui sont accusés d'appartenir à la milice gouvernementale et d'avoir assassiné des rebelles. Impossible de dire quel sort leur est réservé. Comme il est tout aussi difficile de savoir ce que sont devenus les militaires des forces régulières qui ont tenté de fuir vers l'aéroport de Kigali à bord d'un convoi.
- La capitale est désormais la cible des rebelles. L'aéroport de la ville et le camp militaire voisin de Kanombe sont bombardés sans interruption depuis jeudi [19 mai]. Aucun vol des Nations unies n'a pu atterrir sur la piste en raison des duels d'artillerie.
- Mais les prochaines 48 heures devraient être plus calmes grâce au cessez-le-feu obtenu par l'ONU auprès des rebelles et des forces gouvernementales. Les deux parties se sont engagées à interrompre leurs échanges de tirs pendant la venue d'un émissaire du secrétaire général de l'ONU.
- L'envoyé spécial des Nations unies doit trouver un terrain d'entente avec les rebelles pour démarrer une opération humanitaire de grande envergure. En un mois et demi de combats, 200 000 personnes ont été massacrées. Plus de 500 000 autres ont dû fuir le pays.