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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Pour arrêter le massacre, séparer les forces rebelles des forces gouvernementales, l'ONU est prête à envoyer 5 500 nouveaux Casques bleus

Fiche Numéro 31113

Numéro
31113
Auteur
Bilalian, Daniel
Auteur
Lerner, Olivier
Date
16 mai 1994
Amj
19940516
Heure
13:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 13 heures [1:35]
Titre
Pour arrêter le massacre, séparer les forces rebelles des forces gouvernementales, l'ONU est prête à envoyer 5 500 nouveaux Casques bleus
Soustitre
Dans les camps de réfugiés, c'est une mort lente qui attend plus de 300 000 Rwandais.
Nom fichier
Taille
6082985 octets
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Résumé
- Au Rwanda les massacres se poursuivent et certains avancent même aujourd'hui le chiffre de 200 000 morts. Pour beaucoup d'autres, 500 000 environ, c'est l'exode. Et s'ils ont échappé à la mort violente, c'est la mort lente dans les camps de réfugiés des pays frontaliers.
- Rwanda-Tanzanie, la frontière entre ces deux pays est une vraie passoire qui appelle au secours. Plus de 300 000 réfugiés rwandais ont eu cette chance, si on peut appeler ça une chance, d'échapper aux massacres, à une mort violente.
- Mais ici, c'est une mort lente qui les attend : choléra, dysenterie, typhoïde, hépatite, l'eau polluée est mortelle. Alors une vraie course contre la montre a été engagée pour sauver ce qui peut l'être encore. Un travail de titan. L'eau purifiée est répartie au compte-gouttes : un litre par jour et par personne. Mais il faudrait 10 litres à chacun pour que l'hygiène de vie retrouve tout son sens.
- Charitable Tanzanie, impitoyable Kigali. Il est toujours aussi risqué et périlleux de s'approcher de la capitale rwandaise. Des barrages tous les 100 mètres, des miliciens souvent ivres qui font la circulation l'arme au poing. On peut tomber à Kigali pour un oui ou pour un non.
- Entre 200 000 et 500 000 Rwandais seraient morts depuis le début du mois d'avril. Pour arrêter ce massacre, séparer les forces rebelles des forces gouvernementales, l'ONU est prête à faire un petit effort : envoyer 5 500 nouveaux Casques bleus. Mais ou, quand, comment ? Là-dessus les États-Unis et le secrétaire général de l'ONU ont bien du mal à tomber d'accord. Pendant qu'ils prennent leur temps à New York, on trouve la mort au Rwanda.